Hygiène et sécurité

Longtemps, les politiques d’hygiène et de sécurité au travail ont été envisagées à travers le prisme de la santé physique. Si le code du travail a édicté des règles précises, le droit de la fonction publique s’est emparé de ces questions primordiales très récemment.

Aujourd’hui, les politiques de prévention des risques psychosociaux amorcent une prise en charge encore timide de la santé mentale au travail. D’origine biologique, individuelle ou environnementale, élément plus subjectif en ce qu’elle est parfois impalpable, l’atteinte à la santé mentale nécessite une intervention plus ciblée, du temps et l’intervention d’experts afin de distinguer les problématiques relevant du trouble du comportement ou du syndrome dépressif réactionnel des procédures disciplinaires (problèmes endémiques de comportement et de relationnel au travail) et lever le tabou du handicap mental, qu’il soit ou non provoqué par les conditions de travail.

Tout dirigeant – d’entreprises privées comme de collectivités publiques – est susceptible d’engager sa responsabilité, lorsque des défaillances dans l’exercice de son pouvoir d’organisation et de commandement a contribué à la réalisation du dommage de sécurité et de santé.

Chaque employeur doit veiller à avoir une réelle démarche d’évaluation et de prévention des risques professionnels afin d’empêcher tout accident ou maladie qui pourraient être liés à des conditions de travail inadaptées et/ou dégradées (blessures ou homicide involontaires, situation de souffrance au travail, burn out, harcèlement moral, harcèlement sexuel…).

Les accidents de travail liés à un défaut de respect des règles de sécurité (absence de formation adéquate, absence de matériel de protection, défaut de surveillance ….) sont nombreux et entrainent des contentieux long et couteux, outre le fait qu’ils représentent une atteinte majeure au capital humain de l’entreprise ou de l’administration.

Il est essentiel que chaque intervenant, public ou privé, prenne conscience de ces risques en menant une réelle campagne de prévention des risques liés à la sécurité physique des salariés ou des agents (par exemple sur un chantier) mais aussi des risques psycho-sociaux liés à l’environnement de travail.

Le harcèlement moral qu’il soit lié à une personne identifiée ou à des méthodes managériales instituées au sein d’une entité est une problématique récurrente qui pose la question du bien-être et de la qualité de vie au travail.

A ce titre, ARMIDE propose des formations sur-mesure avec une équipe d’experts afin de mobiliser et sensibiliser les entreprises et les administrations sur ces problématiques mais aussi de leur proposer des solutions concrètes, éprouvées et ciblées pour enrayer ce phénomène. : cellules de crise, diagnostics, proposition d’actions individuelles et collectives pour désamorcer les conflits, audit juridique et mise en place de protocoles de gestion des crises…

ARMIDE intervient ainsi en prévention, au stade primaire des situations de risque (création de service, réorganisation de site et service) mais également en situation de crise ou postvention (gestion d’un accident de service type suicide sur le lieu de travail).